Je m’appelle Sébastien, j’ai 31 ans. J’ai commencé la formation théorique en janvier 2017 et j’ai obtenu mon CCA en août 2017.
AeroSchool nous met immédiatement dans le vif du sujet et nous prépare dès le départ au stress que peux gérer un PNC. Notamment au niveau des examens, des connaissances, du savoir-être et savoir-vivre. L’école est très stricte mais cela est pour notre bien. L’apprentissage est intensif mais les formateurs sont là pour notre réussite. Il faut imprégner énormément de connaissances aériennes en un temps court. Les formateurs maîtrisent très bien leur sujet.
Pour un moi un PNC, c’est un caméléon ! On doit être capable de se faufiler dans la masse et être capable de s’adapter, que ce soit aux collègues ou aux clients. Il faut être débrouillard, savoir se mettre en avant quand il le faut et au contraire en retrait quand c’est nécessaire. C’est un métier où l’on ne cesse d’apprendre de jour en jour. Le métier de PNC, c’est une pochette surprise tous les jours. Je ne sais jamais ce qui va se passer. Je n’aime pas la routine et avec ce métier je ne me lasse pas. Pour moi, être PNC c’est avoir un esprit d’équipe, soutenir ses collègues, être vraiment une seule équipe avec les forces et les faiblesses de chacun, s’entraider continuellement et placer le client au coeur du métier. Se comporter avec eux comme l’on aimerait qu’on se comporte avec nous. Prendre soin des gens, être attentif aux autres.
Après AeroSchool, j’ai travaillé 6 mois en tant que chargé d’accueil aéroportuaire à l’aéroport de CDG. On me reprochait de ne pas avoir assez d’expérience dans le service client mais après cette expérience mon profil avait tout pour intéresser une compagnie aérienne. J’ai passé les sélections de cinq grandes compagnies aériennes (pendant et après AeroSchool) et j’ai choisi celle qui m’a sélectionné. Je suis PNC pour EasyJet depuis 5 mois. C’est un challenge tous les jours, mais je ne donnerais ma place pour rien au monde.
Chez EasyJet on commence toujours avec un briefing dans la crewroom 1h avant le départ du vol. On rencontre l’équipe avec qui on va voler et parle de la préparation de la journée. Ensuite on se dirige dans l’avion pour la préparation avant l’embarquement des passagers. On effectue la pré-vol, les procédures de sécurité et de sûreté… Puis les passagers arrivent. On effectue 2 ou 4 secteurs par journée de travail ce qui signifie 1 ou 2 aller-retour. Soit 2 ou 4 embarquements/débarquements. On prépare la cabine entre temps et on termine la journée 30 minutes après le dernier vol avec un debriefing, afin de voir s’il y a des choses à dire ou des axes d’améliorations à apporter.
PNC c’est vraiment un beau métier, mais cela demande du travail et de l’investissement. Je crois que ceux qui y arrivent sont toujours les plus motivés et pas toujours les meilleurs. AeroSchool c’est la toute première étape. La route est longue. Il faut aussi écouter les conseils et être capable de se remettre en question et de travailler sur soi. Pour moi c’est la clé de la réussite ! Bon courage à toutes et à tous.