J’ai effectué ma formation CCA chez Aeroschool en 2011. J’en garde un très bon souvenir, ma promo était géniale il y avait une super ambiance, tous prêts à découvrir cet univers qui nous passionne.
La formation CCA se déroule en 2 parties, 3 semaines pour la théorie et 6 jours de pratique sur Paris. C’est très intense et condensé, on se demandait comment on allait faire quand on a vu la taille du classeur à connaître en si peu de temps ! Mais les formateurs sont la pour nous faire étudier méthodiquement et professionnellement dans un seul but : réussir ma formation CCA et obtenir mon diplôme (cfs pour moi à l’époque). Pas de secret, il faut bosser à fond dès le premier jour pour réussir à tout assimiler.
Le jour de l’examen beaucoup de pression, de nombreuses épreuves à enchainer :
Piscine + feu/fumée + sécurité (équipements dans l’avion + évacuations) et enfin secourisme. Mais nous sommes bien préparés et quelle joie et quel soulagement quand on reçoit la réponse quelques semaines plus tard !
J’ai souhaité faire se métier pour le plaisir de travailler en équipe, de découvrir de nouveaux horizons ! Pouvoir être en contact et servir une clientèle variée, porter l’uniforme de la compagnie en assurant la sécurité des passagers à bord.
PNC c’est un métier très enrichissant et divertissant tant au niveau culturel que linguistique. Je cherchais un métier où je n’avais pas à rester assis derrière un bureau ou un ordinateur toute la journée. J’aime savoir que chaque vol est différent, chaque équipage, chaque destination… Même si des horaires peuvent être difficiles et que je ne suis « pas du matin », je suis content de me lever pour aller au travail, je considère ça comme un privilège.
Après l’obtention de mon CCA en 2011 le secteur de l’aérien était très fermé, c’était dur d’avoir des réponses positives. J’ai passé un entretien dans la foulée chez Hop Airliner, que j’ai loupé. Puis j’ai lâchement renoncé pensant que ça serait impossible de trouver une compagnie. Durant 5 années j’ai voyagé avec mes amis, puis enchainé les emplois dans la restauration (Sushi Shop, Subway, L’Autre Petit Bois, etc…).
Puis j’ai pris conscience l’année dernière que mon CCA n’allait plus être valable fin 2016. Le marché de l’aérien s’est mis à beaucoup recruter donc j’ai mis toutes les chances de mon coté en prenant des cours d’anglais pendant 1 an. J’ai commencé à postuler en Janvier et j’ai eu la chance d’être retenu par Volotea, basé chez moi à Bordeaux.
Il faut savoir qu’une fois après avoir été sélectionné en journée de recrutement pour la compagnie (début avril 2016 pour moi), on part en formation à Barcelone (fin avril 2016 pour moi). Nous avons un cursus de conversion pour être qualifié sur Boeing B717. TOUT en anglais. Même conseil, pas le temps de visiter la ville, il faut absolument réussir pour être recruté (et réviser 2 fois plus lorsque l’obtention du CFS remonte à 2011….haha). A la fin de cette semaine, l’examen : Moins de 75% = recalés, entre 75 et 85% = rattrapage, plus de 85% = réussite.
Après un passage au rattrapage, j’ai repassé l’exam avec 94%. Ce fut sans doute la semaine la plus intense de ma vie !
Je suis désormais en CDD chez la compagnie Volotea (basée à Bordeaux) depuis le 1er juin 2016. Nous effectuons des vols court/moyen courrier vers de nombreuses villes d’Europe.
Pour le moment je suis encore un nouvel arrivant au sein de la compagnie. Je me souviens bien de mon vol de familiarisation (le 31 mai dernier), j’étais très stressé à l’idée de passer de la théorie à la pratique, j’en ai pas dormi de la nuit ! Finalement l’équipage qui m’accompagnait à bord de ce premier vol (à destination de Palerme) m’a mis dans les meilleures conditions afin de valider cette journée si importante pour la suite. Depuis, j’ai la chance d’avoir des crews tous aussi symptahiques les uns que les autres, c’est un réel plaisir de travailler dans cette ambiance chaleureuse qui est propre à Volotea. La progression est très rapide, je me sens déjà bien plus à l’aise en quelques semaines car on apprend beaucoup de choses au fils des vols et grâce à l’expérience de nos collègues.
Tout ces points auxquels il faut rajouter la constante sûreté et sécurité des passagers ainsi que de nombreuses annonces à faire pendant le vol.
J’espère que mon témoignage vous permettra d’avoir une idée plus concrète de ce super métier ! Accrochez vous ! Je suis l’exemple même qui montre qu’on peut être démotivé, mais il ne faut pas baisser les bras. Si c’est vraiment ce que vous voulez faire, donnez vous les moyens d’y arriver et tenez vous prêts lorsqu’on vous appellera. Les formations sont courtes et costauds mais le jeu en vaut la chandelle. Aujourd’hui je suis heureux de pouvoir dire que je fais le métier que je souhaitais faire.
Maxime 🙂
Nous souhaitons une belle carrière à notre jeune PNC !